Région de pierres, de sel et de désert.
Les atacamanos ont longtemps été une peuplade méconnue et indépendante: même les Incas s'y cassèrent les dents, et pour cause, la région est aussi inhospitalière quépoustouflante.
Nous y sommes arrivés après un (trop) long voyage en bus de nuit; les rues en terre battue du centre-ville nous attendaient.
Les maisons en terre cuite et pisée ("adobe") font penser à celles que l'on pourrait trouver en Afrique.
Ici, tout se passe en tour accompagné.. ou en vélo pour les plus inconscients (ils se reconnaitront ;)
Nous optons donc pour une visite accompagnée en fin de journée: vallée de la Lune et ses grands canyons, où l'on se croirait avec vous en plein hiver tant le sol est blanchi par le sel. 
Puis nous assistons à un splendide coucher de Soleil sur la vallée de la mort, celle de la Lune, et la Cordillera de Sal, qui fait face à celle des Andes plus à l'Est. 
Notre première nuit est courte, levés à 6h30 pour un départ vers les Lagunes Altiplaniques. Nous faisons tout d'abord un stop dans le Salar d'Atacama, réserve blanchie aux couleurs de l'Arc en Ciel sous un agréable soleil matinal. La réserva de los Flamencos nous attend pour une observation de ces oiseaux roses à la fois drôles et majestueux. 
Deux heures de route nous conduisent ensuite à 4000 mètres d'altitude pour les Lacunes Miscanti et Miniques, aux tons d'un bleu profond dénotant incroyablement dans ces plaines désertes. Des vicunas (lamas) s'y abreuvent et le silence de la nature nous apaise. Même la cheville de Lorraine résiste à ces hauteurs inhabituelles!
Notre dernière étape, aux Lagunas Aguacalientes est aussi un "spot" magique : lagune transparente, pierres rouge vives, et sable fin... Mais l'eau est froide et le vent frais nous dissuade de toute baignade!
En bref, de grandes émotions (y compris dentaire pour la pauvre Lorraine!), de sacrés souvenirs et une nouvelle palette de couleurs en tête.